NOM COMPLET: angelo vasquez, dont il ne garde que le cuisant souvenir de ses actes et cette culpabilité écrasante. ★ AGE: il vient de passer la barre des trente ans, sans grand bouleversement terrestre. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: santa fe, nouveau mexique un premier décembre. ★ NATIONALITÉ ET ORIGINE: de nationalité américaine, d'origine mexicaine. ★ STATUT CIVIL: indélicatement possédé. ★ MÉTIER/ÉTUDES: aide soignant dans une maison de retraite. ★ STATUT FINANCIER: s'il possède un compte parfaitement bien approvisionné, il n'y touche jamais et se contente de ses économies. ★ TRAITS DE CARACTÈRE : secret, taciturne, bienveillant, évasif, polisson, poli, rusé, passionné. ★ GROUPE: lost in the color of fall. ★ AVATAR: michiel huisman.

il n'a pas remit un pied à santa fe depuis ses dix-huit ans, incapable de s'y résoudre. ★ il se limite à un verre, la culpabilité le poussant à s'oublier dans l'alcool. ★ ancien batteur, il n'a pas touché une batterie depuis la dissolution de son groupe il y a dix ans. il possède pour tout souvenir un disque d'or, d'une autre période. ★ il repère les toxicos à dix kilomètres, déformation professionnelle. ★ chaque mort dans sa maison de retraite lui laisse un gout amer, il s'est attaché à ses petits vieux. ★ entouré de femmes, que ce soit au boulot ou dans son immeuble, il n'en profite pas la moins du monde, appréciant simplement la bienveillance féminine. ★ il a apprit la mort de son père au journal télévisé, le soulagement est le seul sentiment qui l'a bousculé. ★ s'il exècre le karaoké, il n'en porte pas moins un sourire de connivence chaque fois qu'on l'y traine. ★ ses préférences se portent surtout sur maroon 5 et the civil wars en matière de musique, même si elles s'étendent bien plus loin. ★ bollywood le passionne, même s'il n'en dira jamais rien. ★ il ne possède pas de machine à laver et a corrompu une lingère à son travail de laver son linge. il passe sinon à la laverie automatique assez régulièrement pour y reconnaitre des têtes. ★ il n'y a qu'une seule personne qui connaisse son histoire, jack en étant responsable. roni est depuis ce qu'il appellerait son amie la plus proche. sa seule véritable amie, à plus y réfléchir. ★ sa vie sociale est à la limite de l'inexistence, il lit beaucoup, prenant plaisir à sa propre compagnie. ★ il est déconnecté de tout le buzz des réseaux sociaux, possédant un ligne internet simplement parce qu'elle était inclue dans un forfait.

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PLUS GRAND REGRET. probablement la façon dont il l'a quitté, ou le fait d'avoir du y recourir, tout simplement. MEILLEUR ANNIVERSAIRE. le dix-huitième, ce dernier moment de paix dans ses bras. AMBITION SECRÈTE. si un jour, il avait cette secrète envie de rejoindre les hits-parade, il n'ambitionne aujourd'hui guère plus que d'expier ses pêchés. SOIRÉE IDÉALE. une grande tasse de café au lait accompagné d'un bon bouquin. TENUE VESTIMENTAIRE PRÉFÉRÉE. quelque chose de rapide à enfiler, niger ne porte pas tant d'attention à son apparence physique que ça. POUVOIR QUE VOUS RÊVEREZ DE POSSÉDER. si l'invisibilité le titille parfois, il aimerait principalement pour se téléporter d'un instant à l'autre. OBJET FAVORI ET SON HISTOIRE. cette bague qui ne quitte pas son annulaire droit, cette promesse qu'il lui avait faite, un soir d'été. LISTE DE COURSE TYPE. tomates, salade, tagliatelles, steaks, pilons de poulet, paprika, papier toilette, mousse à raser, céréales, oréos. PRÉNOMS DE VOS FUTURS ENFANTS. iris. iris. iris. MEILLEUR SOUVENIR DE VOYAGE. aucun vraiment, il n'a guère prit de plaisir lors de ses roads trips.

PRÉNOM/PSEUDO: alyson. nimir-ra ★ AGE: vingt-trois ans. ★ PAYS: france. ★ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? sur bazzart. ★ VOTRE AVIS: il est vraiment mignon, très avenant. ★ CRÉDITS : tumblr. ★ AUTRE: ça fait longtemps que je n'ai pas rp, j'espère que je n'ai pas perdu la main!  

Il ne peut quitter des yeux son visage, il ne peut quitter cet halo qui l'entoure, qui la transforme, qui la révèle. Un ange, son ange. Sa mort, il est persuadé qu'il est son ange de la mort, quoi d'autre pourrait-elle être? Le simple fait de la regarder fait manquer à son cœur quelques battements, lui coupe le souffle. Si c'est pour elle il mourra heureux, sinon parfaitement serein. A part au paradis, il ne pourrait être ailleurs avec elle. Sa rédemption. Son ange. Son amour. - Ce n'est pas le petit Vasquez? Qu'est-ce qu'il fait ici? La rumeur enfle, parvient à ses oreilles, la honte cramant ses joues, le remord écrasant ses poumons. Son sourire à elle se fane, et c'est tout ce qu'il voit, tout ce qu'il entend. Son bonheur volé par quelques phrases chuchotées, par lui, par son nom, par ses actions. Ses pieds se meuvent seuls, quittant l'église alors qu'il jette un dernier regard derrière lui, qu'il lui jette un dernier regard. Il y lit les mêmes regrets qui voilent ses yeux, et cet amour qui illumine sa vie. Cet amour inconditionnel qu'il ne mérite pas. Il quitte l'église, s'accorde quelques secondes sur le parvis, pour permettre à son cœur de s'endurcir, de l'oublier. Il ne peut pas, l'oublier, elle est partout, dans chaque décision, dans chaque regard, dans chaque battement. Il n'y a qu'elle, il n'y a plus qu'elle. Son ange blond. Son ange gardien. Sa fin.


Par la force de l'habitude, ses mains volent de ses poches aux siennes, invisibles. Pourtant, les dollars s'amassent dans les siennes, bien au chaud. Un hochement de tête plus tard et il quitte la cuisine pour rejoindre le cœur de la fête. - Mate un peu les eins mec. Son cousin lui dit, sans même les quitter des yeux, alors Angelo suit le mouvement, un sourire aux lèvres qui disparaît aussi vite qu'il est apparu. Tout son être se bloque alors que ses yeux ne savent où se poser, le corps d'Aphrodite qui se tient à quelques mètres de lui, tentateur, tentatrice. - Fuck. Un souffle, une constatation. - Ça c'est sur, je me la ferais. Il n'a pas le temps de terminer que son poing se trace un chemin jusqu'à son nez. Il n'a pas réfléchi, plus qu'une boule de nerfs qu'il est. - Eh mec, qu'est-ce qu'il. Il n'écoute déjà plus, occulte tous les regards qui se sont tournés vers lui, vers eux, perturbation pourtant habituelle. Son chemin tout tracé, il vire d'un geste de hanche le brun qui essaie de séduire Henley pour l'attraper par le bras. Il la traine au travers du salon, sourd à ses suppliques. Trop lente à son gout, il se tourne pour l'attraper par la taille, la passant sur son épaule sans gêne. Il ignore ses coups, de moins en moins violents et s'arrête une fois calmé, d'humeur moins violente tout au plus. Au pâté de maison suivant, il al repose sur ses pieds, la retient lorsqu'elle tangue et laisse sa frustration sortir. - Mais putain c'était quoi ça? Qu'est-ce que tu fous là? Ils n'avaient plus de tissus au magasin alors ils t'ont vendu la moitié d'une robe. Putain mais. PUTAIN. Il se retient de la secouer dans tous les sens, passe ses mains dans ses cheveux, sentant toute la frustration du moment courir dans ses veines. C'est lorsqu'il la voit lutter contre les larmes qu'il comprend qu'il a été trop loin. Encore une fois. - Henley écoute, je suis. Elle le coupe, lui tournant le dos et descendant la rue, déesse grecque sur talons. Son regard ne peut s'empêcher de glisser sur son postérieur, glorieusement moulé dans cette robe, création diablesque. Il la suit, faisant attention de ne plus se perdre sur les détours de son corps d'albâtre. Sans succès, malheureusement. Il sait pourquoi elle se trouvait là, pour le voir. Il sait pourquoi il se trouvait là, pour dealer. Pour son père, pour le cartel. La honte le transperce telle une flèche alors qu'il se laisse guider par les pas de la blonde. Il sait qu'il les a grillé ce soir, et en beauté mais sa peau, toute cette peau à disposition et tout ces yeux qui se posaient sur elle, ces regards vitreux emplis d'envie, de luxure. - Tu es à moi Henley. Et personne ne le sait. Personne. Quand ils te regardent, quand ils n'ont qu'une envie, c'est te mettre dans leurs lis, je deviens fou. Parce qu'ils ne te méritent pas. Parce que je ne te mérite pas. Il avoue, brisant le silence pesant entre eux. Elle s'arrête, et voir ses joues humides le tue tant et plus. - Moi je le sais. Elle répond, sans hésiter. Et tout ce qu'il peut c'est espérer, espérer que ce soit suffisant.

Les rues défilent mais il ne les voit pas. Il tient cette carte postale, unique achat comme un trésor. Ce lien, ce dernier lien avec Henley. Et cette excuse silencieuse, crié au grand patron. désolé, il est désolé, tellement désolé qu'il n'en dort plus. Elle occupe chaque pensée, chaque recoin de son esprit. C'est uns spirale descendante, tout lui rappelle Henley et rien ne la ramène à lui. Parti, il est parti. Pour elle. Il n'a jamais été assez bien pour elle. Je vais venir avec toi qu'elle lui disait, l'achevant à petit feu. En tournée, je viendrais avec toi, voir le monde. Toi, avec toi. Ces mots, ses mots tournent et retournent alors qu'elle n'est pas là. Parti, il est parti, ne supportant pas l'idée de la priver de la vie, sa vie parfaite qui l'attendait. Qu'est-ce qu'il peut bien lui offrir, batteur en devenir? Fils d'un cartel, toute sa vie est définie. Célébrité, drogue, argent, prison. Rien, il ne peut rien lui offrir si ce n'est sa liberté. Sa vie. Celle qu'elle mérite. Le bon côté de la barrière. Désolé. Il est désolé.


Il prend une cuillère de yaourt tout en observant Dani du coin de l'œil. - Papillon. Vraiment? Il part d'un léger rire tout en donnant la cuillère à madame Odair. - Tu penses qu'ils mettraient un mot aussi facile que papillon? Cette fois, ils rient tous les deux alors que les bruits étouffés de la télévision les couvre. - Parce que priapisme ils n'hésiteraient pas hein?! Elle demande, provoquant une nouvelle salve de rire. D'accord, leurs deux propositions étaient ridicules et clairement, aucun des deux ne se porteraient bien dans cette émission. Il termine juste le gouter lorsqu'il note Dani palir, devenant encore plus blanche que sa blouse. Immédiatement, son regard se porte sur les résidents à leurs côtés mais tous respirent, aucun ne s'étouffent. Il prend alors, soulagé, le temps de suivre le regard de Daniela, vers un grand brun, passant la porte de la salle d'animation. - C'est lui, hein? Il ne l'a jamais vu, pourtant, à la tête qu'elle fait, il devine immédiatement. L'infidèle batard qui l'a laissé comme une moins que rien. Immédiatement, il le prend en grippe, serrant sa chaise, luttant contre l'envie dévorante de lui refaire le portrait. - Elle est là chérie. Sa voix leur parvient alors qu'il s'approche d'eux. Odair, c'est Odair qu'ils viennent voir. - On s'en va. Il se lève, attrape le bavoir d'Odair pour se donner contenance et se penche pour agripper la main de Dani dans la sienne, la trainant à moitié à travers la salle. Il voit le type les passer sans même les saluer, connard mais s'arrête violemment dans le couloir. Ses yeux se posent d'abord sur la petite. Des cheveux blonds à en damner un saint, auréole dorée autour d'un corps fluet. Et ses yeux, ses yeux, pâle copie des siens, d'un vert d'eau presque bleu. - Bonjour. Elle lui fait, innocemment un peu gêné de l'inspection. - Bonjour. Il parvient à marmonner, l'air d'un fou sorti d'un asile. Mais ce n'est rien lorsqu'il la voit. Une douleur cuisante, implacable le cloue au sol alors qu'il l'appréhende dans toute sa splendeur. Elle est belle, tellement belle que ça lui pique les yeux. Femme. Elle est femme désormais, et la plus belle sur qui il ait posé les yeux. - Tu travailles avec ma mamie? La petite demande, mais il ne peut s'empecher de regarder sa mère. Il a peur de la quitter des yeux, peur qu'elle disparaisse s'il ne fait rien que cligner. - Mamie, je te présente ma femme, Henley. La douleur est tellement intense qu'elle le plie presque en deux. Sa femme. Sa femme. Elle s'est mariée avec ce connard? Ce connard qui l'a trompé. Il fait un pas en arrière, prêt à lui régler son compte mais le bras de Dani le retient. - Iris, laisse travailler le personnel. Ils étaient déjà repartis mais Nigel s'arrête à nouveau. Iris. Iris. Leur prénom. Leur prénom. Son regard passe de la petite à Henley, d'Henley à la petite et ses yeux se brouillent de larmes qu'il retient à grand peine. Elle doit avoir quoi, neuf? Dix ans? Les gosses il y  connaît rien, rien du tout mais est-ce que? Peut-être? - Iris? Il murmure à Henley, un mot tellement plein d'espoir que ça lui fend le cœur. Iris. Leur prénom. Leur enfant?