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Words can be like knives they can cut you open
And the silence surrounds you and haunts you.

Cooper se baladait dans la rue en attendant son prochain rendez-vous. Il ne supportait pas de rester assis dans son bureau. Il avait besoin de se changer les idées surtout en ce moment. Il alla donc pour repérer les lieux. Cooper n’en revenait pas de tomber sur Elia. On pourrait croire qu’il l’a suit, mais ça n’est absolument pas le cas bien au contraire. On aurait dit que le destin essayait de lui envoyer un message qu’il ne parvenait pas à décoder. Il remarqua alors qu’elle était en conversation avec un homme. Sur le coup il ressentit un pincement au cœur comme de la jalousie alors que c’était déplacé. Puis il remarqua les gestes d’Elia. Elle tentait de le faire fuir plus qu’autre chose. Il passa alors de la jalousie à la protection. Il l’a voyait dans une situation délicate. Il était tout près. Il avait le choix entre passer son chemin ou s’interposer. Il ne voulait pas intervenir, vraiment pas. Elia était assez grande pour s’occuper d’elle. De plus il devait rester le plus loin d’elle possible pour son mariage. Lorsqu’il se rendit compte que l’homme n’abandonnait pas Cooper ne pu s’empêcher de s’interposer entre eux sous le regard surpris de la jeune femme. Elle ne devait pas se douter qu’il était ici. C’était comme un instinct de protection. Il se devait de la protéger pourtant il n’avait plus aucun droit sur elle. Il savait qu’il allait au-devant d’ennuis, mais c’était plus fort que lui. « Je pense qu’elle a été clair. Elle n’est pas intéressée. » Lui dit Cooper d’un ton sévère. Il ne fallait pas croire que derrière son apparence de badass se cachait quelqu’un de calme. Il savait taper du poing sur la table. Il se concentrait sur l’homme pour ne pas croiser le regard d’Elia. Il savait qu’elle avait la capacité de le déconcentrer très rapidement. Il voulait simplement en finir le plus rapidement possible. « Je n'ai pas besoin de ton aide, je me débrouille très bien toute seule. » Lui lança la jeune femme. Il n’était pas étonné par le comportement d’Elia. Elle était indépendante et encore plus depuis qu’il a mis un terme à leur liaison. Il ne pouvait pas lui en vouloir. Il était sûrement la dernière personne qu’elle tenait à croiser. Alors qu’il allait lui répondre quelque chose il fut coupé par l’homme qui intervint en lui disant : « Je pense qu’elle n’est pas intéressée non plus par vous. » En guise de réponse Cooper lui donna un regard noir. Pour qui se prenait-il ? Il devait vraiment violence pour ne pas s’en prendre à lui. « Tu as deux secondes pour dégager sinon je m’occupe personnellement de toi ! » Lui lança Cooper avant de le voir s’en aller. Il avait pris la bonne décision. Il se serait sûrement fait refaire le portrait par le jeune homme. Il avait très envie de se défouler en ce moment. Il posa ensuite sur attention sur la jeune femme. Elle ne semblait vraiment pas heureuse de le voir. Le fait qu’il l’aide retournait sûrement le couteau dans la plaie. « Tu n’avais pas l’air de si bien t’en sortir. Il ne t’embêtera plus. » Lui fit remarquer le jeune homme. Il ne fallait pas croire que c’était facile pour lui. Se retrouver face à elle était une épreuve. Il arrivait à passer à autre chose lorsqu’elle était loin de lui. Il essayait de se convaincre que tout ceci n’avait été qu’une aventure physique. Maintenant qu’elle était devant lui il comprenait qu’il se leurrait. Ce n’était pas qu’une histoire physique. Il s‘était attaché à ce petit bout de femme bien plus intéressant que son apparence physique.

Cooper ne s’attendait pas à ce qu’elle le remercie, ni à ce qu’elle le prenne dans ses bras cependant elle était encore plus froide qu’il l’imaginait. Il pouvait lire dans ses yeux de la colère, mais aussi de la tristesse. Il se détestait de la faire souffrir ainsi. Elia essayait-elle de l’intimider en parlant de sa femme ? Si c’était le cas ça ne marchait pas. Il n’avait pas peur d’elle. Il savait qu’elle n’irait pas dans un geste désespéré tout lui révéler. Elia n’est pas l’autre femme, elle n’est pas méchante au point de vouloir faire souffrir une femme innocente. Elle souffrait de cette situation il le savait bien. Si elle voulait se venger de lui elle pourrait toucher à autre chose. « Tu crois vraiment que je ferais ça ? » Lui demanda Cooper d’un ton étonné. Son but n’était pas de remuer le couteau dans la plaie bien au contraire. Il ne pouvait pas la laisser penser certaines choses il se de-vait de remettre les points sur les i. « Je sais très bien que tu ne diras rien à ma femme. Tu peux vouloir te venger de moi autant que tu veux je sais que tu ne t’en prendrais pas à elle, tu ne lui ferais pas de mal intentionnellement. Tu n’es pas ce genre de filles. » Lui expliqua le jeune homme. C’était pour ça qu’il était tombé amoureux d’elle. Elle était différente des autres. Derrière son image superficiel se cachait une jeune femme sensible qui pensait aux autres. Il ne fallait pas croire qu’il ne souffrait pas de la situation. Il n’avait pas voulu être l’homme qui trompe sa femme, mais il était tombé amoureux. Ça n’était pas qu’une histoire de fesses c’était bien plus que ça et elle le savait. Elle voulait le prendre pour un salaud, mais elle savait au fond d’elle qu’il n’en était pas un. Cooper voulait faire les choses correctement, honorer la promesse à sa femme même si cela veut dire oublier la femme qu’il aime vraiment. Elia voulait l’attaquer et lui faire mal. Elle tentait de le faire par l’ironie. Comme si elle préférait encore avoir un homme lourd après d’elle. « Si tu veux je le rappelle il n’y a aucun soucis. » Lui fit remarquer Cooper d’un ton aussi ironique qu’elle. On pourrait penser qu’il n’était pas en situation de montrer son caractère, mais c’était faux. Il n’allait pas changer pour autant. Il ne se laissait pas faire. Elia voulait fuir, s’en aller. Elle en avait le droit cependant il n’arrivait pas à la laisser partir. Il ne pouvait pas couper la conversation ainsi et la regarder s’éloigner. Dans un élan de folie il lui dit : « Attends ! » Il l’a rattrapa parle bras pour lui parler. Le fait est qu’il ne savait pas quoi lu dire. Rien ne pourrait apaiser la souffrir de la jeune femme ou la sienne. Il avait seulement besoin de quelques minutes en sa compagnie. « On pourrait parler. Je te dois bien ça. » Lui confia Cooper. Elle lui manquait terriblement même si c’était difficile de l’admettre. Il ne savait pas comment continuer sa vie. Il s’était attaché, habitué à sa présence. Il avait l’impression que quelque chose lui manquait lorsqu’elle n’était pas auprès de lui.