welcome to canada, 2012.Ses premiers pas en tant que designer. Une belle réussite pour la jeune femme de vingt ans seulement. Elle arborait une robe signé
Eli Saab pour l'occasion. Fière de sa première collection, la jeune femme remercia les gens qui étaient venu assister à son défilé et allait discuter avec chacun.
« Oh Michaela, je suis contente de te voir, ça fait longtemps. » S'exclama-t-elle à son amie. Elles discutèrent pendant un petit temps, mais Gis n'était pas à l'aise. Elle sentait qu'on l'observait. Elle avait l'habitude d'être observé, mais pas autant. Elle zieuta discrètement autour d'elle. Un jeune homme plutôt mignon la regardait un petit sourire aux lèvres. Elle excisa un sourire, elle aussi. Il s'approcha.
« Bonsoir mesdemoiselles, puis-je m'adresser à la reine de cette soirée en privé? » Demanda-t-il avec beaucoup de prestance. Giselle étonnée hocha de la tête.
« Votre collection était époustouflante, vous êtes une designer exceptionnelle. Accepteriez-vous d'aller prendre un café avec moi, un jour? » S'exclama-t-il avec la tête haute.
« Pourquoi pas. » Elle n'allait pas refuser un café et surtout demander aussi gentiment.
« Fantastique, je vous donne l'adresse du café comme vous venez d'arriver. » Disait-il en lui tendant un morceaux de papier à lettre.
« Oh merci. Et vous êtes? » Demanda-t-elle curieusement.
« Le fils du maire, mais appelez-moi Luis. » ==============================
Sa petite sœur allait arriver dans quelques minutes. Giselle se frotta les mains, elle avait peur. Peur de la réaction de sa nouvelle famille devant quelqu'un de la sienne. Elle excisa un léger sourire à Luis pour ne pas qu'il se doute de sa nervosité. Lui, il était content d'enfin rencontrer Seraphine. Elle espérait de tout cœur que la rencontre allait bien se passer. Une voiture venait d'arriver devant la propriété. Sera était sortie rapidement de celle-ci, jetant sa valise et en sautant dans les bras de sa sœur.
« Gis, tu m'as tellement manqué, c'était vraiment ennuyeux à Londres sans toi. » S'écria-t-elle. Après quelques embrassades, Sera se releva et regarda de plus prêt le mari de sa sœur. Rien quand le regardant, elle le trouvait bien trop prétentieux, mais elle lui tendit quand même la main.
« Bonjour, je suis enchantée de faire ta connaissance, Gis m'a beaucoup parlé de toi. » Mentait-elle. Elle ne lui avait jamais vraiment parlé de lui ou quelquefois, elle l'intégrait dans une conversation.
« Moi de même, Seraphine. » Disait-il sur un ton qui lui semblait quelque peu hautain. Un blanc s'installa.
« Je te fais visiter. » S'exclama tout d'une fois Giselle pour réchauffer l'atmosphère.
« Avec joie! » Répondit Sera en attrapant le bras de sa grande sœur. Luis ne resta pas plus d'une minute, il expliqua qu'il avait des choses à faire, mais Giselle avait sentie cette tension qu'il avait eue tout à l'heure entre lui et sa sœur, mais elle resta calme, ne voulant pas faire d'histoires ou en tout cas pas maintenant. Aujourd'hui, elle en voulait en profiter et oublier les problèmes
the pain, 2014.Assise à son bureau, Giselle dessinait de nouveaux croquis. Cette année sa collection allait être plus sombre, elle n'avait plus la même joie qu'au début. Elle avait d'autres préoccupations. Luis était la raison de son mal être. Elle ne l'aimait plus. Elle ne l'avait jamais vraiment aimé, elle croyait qu'avec le temps cela allait s'arranger, mais pas du tout. Elle n'avait pas osé lui dire non à l'église ayant peur de la réaction des gens. Quelqu'un entra et en la sortant de ses pensées.
« Bonjour, ma chérie. Comment vas-tu? » En parlant du loup. Luis venait souvent lui demander comment elle allait parce qu'elle restait durant des heures dans son bureau. À vrai dire, elle y restait pour ne pas le voir, pour l'oublier pendant quelques heures.
« Bien. » Excisa-t-elle sans se retourner. Il s'approcha et attrapa une chaise pour s'asseoir à côté d'elle.
« C'est beau, ce que tu es en train de faire. » S'exclama-t-il pour lancer la conversation.
« Ce n'est pas terrible, tu veux dire. J'ai fait mieux que ça. » Disait-elle en déchirant la feuille de papier.
« Tu es certaine que tout se passe bien? » Demanda-t-il.
« Est-ce que j'ai l'air heureuse? Non, je ne le suis pas. » S'écria-t-elle.
« Et pourquoi, tu n'es pas heureuse? » Questionna-t-il curieusement.
« Je ne crois pas qu'on ait fait le bon choix. Je pense qu'on n'est pas avec la bonne personne. » Avoua-t-elle. Luis se leva brusquement.
« Tu veux dire que je suis une erreur? » S'énerva-t-il.
« Je.. » Répondit-elle sans le regarder.
« Quoi Giselle? Qu'est-ce que tu veux?» Lui demanda-t-il en attrapant son visage pour qu'elle le regarde.
« Rien. » Disait-elle les larmes aux yeux.
« D'accord, j'ai compris... » S'exclama-t-il en s'en allant.
« Où est-ce que tu vas? » Sanglota-t-elle.
« Je ne sais pas, je vais loin de toi en tout cas. » Disait-il en claquant la porte. Le problème avec Luis, c'était qu'il s'énervait trop vite. Giselle n'arrivait pas à lui dire les bons mots. Elle en avait peur tout simplement.