NOM COMPLET: Lizelle Riggins. ★ AGE: trente ans. ★ DATE ET LIEU DE NAISSANCE: le 15 mai 1985 à New-York. ★ NATIONALITÉ ET ORIGINE: canadienne et américaine. ★ STATUT CIVIL: fraîchement célibataire, elle a récemment compris que l'homme parfait n'était pas ce qu'elle recherchait vraiment. Ce qui lui manque, ce qu'il lui faut, c'est une relation hors norme, où chaque jour ressemble à une aventure. ★ MÉTIER/ÉTUDES:  infirmière. Soigner les gens, les chouchouter, c'est son quotidien, et Liz' est réellement passionnée par son métier. Gagner sa vie en aidant son prochain, c'est toujours ainsi que la belle a imaginé sa vie professionnelle. ★ STATUT FINANCIER: Lizelle gagne plutôt bien sa vie. Certes, elle ne roule pas sur l'or, mais cela lui suffit amplement, elle n'éprouve pas le besoin d'avoir plus. ★ TRAITS DE CARACTÈRE :  parfois réservée, désordonnée, rancunière, docile, tendre, attachante, généreuse, passionnée, discrète, impliquée, jalouse, franche, loyale, persévérante, sereine, maladroite hormis dans son travail, joueuse, parfois naïve, ouverte, possessive, romantique, sensible, délicate, rêveuse, perfectionniste, curieuse, brillante, drôle, tactile, optimiste, coquette, ambitieuse. ★ GROUPE: spring new beginning. ★ AVATAR: Rosamund Pike.

+ ADORE - se rendre au cabinet tous les jours pour soigner ses patients, les compliments des médecins sur son travail, jouer le rôle d'une psychologue auprès de ses patients même si ce n'est pas du tout son job, le rire de ses amis lorsqu'elle se rend compte qu'elle a fait une énième gaffe, le regard éperdument amoureux d'un homme sur elle, danser quand elle sait que personne ne la regarde et/ou la juge, les roses rouges et leur parfum dans une pièce, prendre soin d'elle en allant régulièrement chez l'esthéticienne, se pomponner avant d'aller enfiler sa blouse blanche, les romans et séries télé à l'eau de rose, bouquiner tard le soir dans son lit, mettre du rouge à lèvres et une belle robe pour les grandes occasions. + DETESTE - les gens qui attendent que tout leur tombe tout cuit, rentrer chez elle après une journée éprouvante et se rendre compte que la maison est vide, ne pas trouver la veine d'un patient, cuisiner un plat un peu élaboré, le café trop fort et amer, les transports en commun en général, cette musique étrange à savoir le rap auquel elle ne comprend rien, les femmes qui ont un corps de rêve, les actes de cruauté envers les animaux, le froid hivernal et surtout la neige, entendre qu'un patient auquel elle administrait des soins est décédé, faire la part des choses, être habillée n'importe comment.

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PLUS GRAND REGRET. Le plus grand regret de Lizelle est celui d'avoir beaucoup trop attendu à révéler à ses précédents compagnons qu'elle n'était plus amoureuse depuis longtemps. Elle se sent affreusement mal à l'aise vis à vis d'eux. Elle éprouve parfois l'impression d'avoir été une profiteuse, une menteuse... mais Lizelle est une femme sensible, soucieuse de faire le bien autour d'elle, soucieuse de respecter les autres, à tel point qu'en veillant trop à préserver autrui, elle finit inconsciemment par faire du mal.
SOIRÉE IDÉALE. une soirée entre amis au restaurant ou à la maison, simple mais riche en rires et en émotions. Lizelle déteste les boites de nuit et ces autres endroits bruyants où l'on se s'entend pas et où les gens sont collés les uns sur les autres. Ayant accumulé les mauvaises expériences étant adolescente, Lizelle n'est pas prête de remettre les pieds dans ce genre d'endroit. Elle ne s'y sent tout simplement pas à l'aise, préférant largement les soirées plus chaleureuses autour d'un bon verre ou d'un bon repas.
TENUE VESTIMENTAIRE PRÉFÉRÉE. sa blouse blanche d'infirmière avec laquelle elle exerce son métier, tout simplement. Parce que c'est avec cette tenue sur le dos qu'elle accomplit les plus belles choses, qu'elle se sent le plus utile. Elle soigne, elle panse les plaies, apaise les douleurs les plus insupportables et réconforte aussi. Dans les chambres immaculées de l'hôpital, elle est toujours attendue avec une grande impatience par les patients, et ce contact avec eux, bien qu'il ne soit pas toujours évident à établir, est sans doute le plus précieux de tous dans sa vie.

PRÉNOM/PSEUDO: Céline. ★ AGE: 22 ans. ★ PAYS: France. ★ OU AVEZ VOUS CONNU LE FORUM ? merci bazzart    ★ VOTRE AVIS: j'adore, j'adhère    ★ CRÉDITS : tumblr. ★ AUTRE:  

La jolie Lizelle a toujours, aussi loin qu'elle s'en souvienne, rêvé de l'amour parfait, celui qu'on croit naïvement éternel et infaillible. Elle est de celles qui s'est longtemps surprise à rêver du prince charmant : un homme beau, riche, romantique, tendre et fidèle, bref, le mari parfait. Jamais Lizelle ne s'autorisait à penser que cette situation pouvait être ennuyeuse à mourir à la longue, et pourtant... La belle croyait avoir atteint ce but, avoir réalisé ce rêve en rencontrant celui qu'elle considérait déjà, au bout d'un an de relation, comme son futur époux : Mason. Elle l'avait rencontré d'une manière plutôt étrange et peu commune, elle qui pensait que ce genre d'homme était inaccessible. Mason était ophtalmologiste, et Lizelle l'avait rencontré au supermarché. Oui, au supermarché, alors qu'un petit voyou s'échappait avec son maigre butin et l'avait poussée sur les sacs de farine près desquels elle se trouvait pour quitter les lieux au plus vite. Évidemment, sous le poids, un sac de farine se perça et la jeune femme se retrouva couverte de poudre blanche sur l'ensemble du corps. Mason se trouvait non loin de là au moment où la scène se produisit, et en homme galant et serviable qu'il était depuis toujours, il couru à la rescousse de la belle. L'aidant à se relever, il remarqua à quel point elle était jolie sous une couche de farine, mais aussi à quel point ses grands yeux bleus en étaient remplis. Effectivement, Lizelle n'arrivait plus à les ouvrir sans souffrir le martyr, et immédiatement, le jeune médecin l'emmena à son cabinet. Vous connaissez la suite : il prit soin de ses yeux et puis d'elle pendant un long moment, si long qu'ils finirent tous deux par échanger un baiser.

25 septembre 2014

Lizelle s'était presque installée dans l'immense villa de son petit-ami depuis un an de relation. C'était bien simple : la sienne était si souvent vide qu'elle avait décidé de couper le chauffage dans toutes les pièces. Mason gagnait très bien sa vie et lui offrait tous les cadeaux qu'elle désirait, bien que la belle ne demandait rien la plupart du temps. Des fleurs, des bijoux, des sorties romantiques, pas un jour ne passait sans qu'elle n'aie quelque chose, qui était selon lui, censé prouver la force de son amour pour elle. Pourtant, depuis deux mois, Lizzie avait la sensation désagréable que tout était de trop, que sa vie était du coup plate et sans reliefs. Le médecin avait beau être doté de tous les atouts dont une femme puisse rêver, son couple battait de l'aile. Seulement, Lizelle devait être la seule à le ressentir ainsi et à s'apercevoir que malgré tous leurs efforts, quelque chose clochait dans leur relation.
Il était environ vingt-et-une heures quand Mason rentra à la maison. Après une dure journée, il embrassa sa compagne et se dirigea dans la salle à manger pour déguster le plat qu'elle lui avait longuement concocté. Depuis qu'ils étaient ensemble, Lizelle s'était efforcée d'apprendre à cuisiner pour faire plaisir à son petit-ami, et ce soir, elle voulait quand même lui offrir un bon repas, avant de lui exposer le problème qui la faisait tant souffrir. Une heure plus tard, Mason était en train de retirer sa veste dans la chambre à coucher, lorsque Lizelle apparut en peignoir rose dans l'entrebâillement de la porte. « Mason. Je peux te parler ? » sa voix était déjà tremblante et plus douce qu'à la normale alors même qu'elle n'avait pas entamé le vif du sujet. Mal à l'aise, elle ne pouvait s'empêcher de martyriser les manches de son peignoir avec ses doigts tout en fixant le sol. Lorsqu'elle sentit son petit-ami hocher la tête dans sa direction, la blondinette s'avança dans la pièce en prenant soin d'éviter son regard. S'asseyant sur un côté du lit tout près de lui, elle déclara, les yeux bordés de larmes : « Surtout je t'en supplie ne m'en veux pas, je me déteste déjà à l'idée de te dire tout ça... » Cette fois, son regard était planté dans le sien, et plus les secondes défilaient, plus les traits du visage de Mason se tendaient. Dans sa tête, toute sorte d'idée provenant de son imagination débordante devait fuser : une rupture ? une maladie ? un problème d'argent ? Toute situation possible et imaginable était alors envisageable, et seuls des mots clairs de sa compagne pouvait mettre fin à ces interrogations. « Chérie... qu'est-ce qui se passe ? » demanda t-il, soucieux. Il n'avait donc pas déjà deviné où elle voulait en venir ? Pourtant, cela aurait bien arrangé Lizelle, pour qui les prochains mots allaient être tout simplement insupportables à prononcer. Souffrir de son malheur était le prix à payer. Le prix à payer pour enfin redevenir libre. Elle prit alors une profonde inspiration et balança tout ce qu'elle avait sur le cœur à ce moment précis. « Tu es adorable avec moi. Tu m'offres tout ce que je veux, tu es on ne peut plus gentil, et puis, incroyablement brillant... » Avant même qu'elle ne termine son explication, Mason secoua la tête en fronçant les sourcils d'un air d'incompréhension. « Excuse-moi, je comprends pas ma puce. Où est le problème ? » Il avait raison. Il ne devrait pas y avoir de problème tant la vie des deux tourtereaux était idéale, et pourtant Lizelle en avait bien un de son côté. Les mois précédents, ils avaient tous les deux construit une bulle toute rose, un portrait du couple parfait et dénué de tâches. Or, Lizelle s'était rendu compte ces derniers temps qu'elle avait besoin de quelques tâches sur ce tableau, aussi surprenant cela pouvait-il paraître. « Le problème c'est que... je … je suis pas bien. Tout est trop parfait, trop beau pour moi, j'en peux plus de cette vie lisse et sans charme. Je sais je suis dingue, des tas de femmes rêveraient d'avoir tout ce que j'ai, mais voilà, le truc, c'est que cette vie ne me convient plus... » Voilà. Tout était dit, ou du moins l'essentiel. Lizelle se sentait à la fois extrêmement soulagée mais aussi triste d'en arriver à dire ça. Elle-même avait du mal à comprendre pourquoi cette vie la rendait ainsi. « Qu'est-ce que tu racontes ? Je rêve ! Tu me quittes parce que je t'offre une vie trop belle ? C'est quoi ce cinéma ? » Mason riait presque ironiquement de la situation tellement elle était ridicule, mais au fond, Lizelle savait que cela cachait une blessure profonde. Elle venait de le blesser en plein cœur, mais elle hocha la tête en guise de réponse à sa question. « Excuse-moi... Je ferais mieux de partir, j'ai plus rien à faire ici. Je viendrais récupérer mes affaires plus tard. » Sur ces mots, elle sécha rapidement ses larmes et s'empressa d'attraper ses vêtements pour partir, lorsque Mason lui attrapa le bras, la coupant dans son élan. « Non, je veux que tu restes, on a des choses à se dire avant je crois. » C'est vrai. Elle ne pouvait pas s'en aller aussi brutalement, et Lizelle se devait de lui apporter davantage d'explications. C'est ainsi qu'ils passèrent une bonne partie de la soirée à discuter de leur couple, reprenant toute leur histoire de A à Z en cherchant en vain à comprendre comment ils avaient pu en arriver là... Oui, en vain, car le problème n'était pas Mason, le problème venait de Lizelle, elle le savait. Cette histoire avait au moins le mérite de lui apprendre quelque chose sur elle : la jeune femme recherchait le grand frisson, l'homme qui la ferait vibrer, et non pas celui qui lui serait totalement et éternellement soumis.

17 octobre 2014

Il arrive fréquemment à Lizelle de se rendre à l'hôpital de Washington, situé à deux pas du cabinet d'infirmières qu'elle dirige. En effet, l'hôpital est son second lieu de travail, les médecins la connaissent bien, elle y est d'ailleurs très appréciée depuis longtemps. Les patients aussi l'apprécient, bien que certains se montrent totalement impassibles à ses sourires et marques d'affection. Abraham Castillo, ce patient un peu spécial qui passe son temps à faire usage de sa force physique pour parvenir à ses fins, en fait partie. Justement, aujourd'hui, et pour la troisième fois, il l'attend, assis sur le rebord du lit d'hôpital. Lizelle, vêtue de sa blouse blanche, parcourt les couloirs de l'établissement pour aller à sa rencontre, en songeant qu'elle va une fois de plus devoir faire preuve de patience. Elle ne comprend pas pourquoi cet homme en est arrivé là, mais pour comprendre ce qu'il est devenu, encore faudrait-il savoir qui il est. Cela ne la regarde aucunement et pourtant, Lizelle aimerait tellement en savoir davantage sur ce patient. Sur son dossier médical, elle sait uniquement qu'il est âgé de trente-sept ans et sans emploi. Les rendez-vous s'enchainent et pourtant il reste de marbre, comme s'il attendait avec impatience que le supplice des soins et des aiguilles prenne fin. C'est l'impression que s'est fait la douce infirmière avec le temps, et pourtant, on ne peut pas dire qu'elle soit désagréable avec lui. Au contraire, elle alterne, comme à son habitude, sourires et petites attentions à son égard, veillant à chaque fois à ce que les soins ne soient pas trop douloureux. « Bonjour monsieur Castillo. » A peine l'eut-elle salué d'un charmant sourire que celui-ci s'estompa lorsque ses yeux se posèrent sur la blessure du jour. Il lui marmonna un "bonjour" mais elle se focalisa très vite sur la plaie. Un coup violent lui avait laissé une large entaille sur la joue, sans parler des nombreux bleus qui parsemaient son corps mais ça, Lizelle ne s'en étonnait même plus. « Oh non... ne me dites pas que vous vous êtes encore battu ? » dit-elle en pinçant les lèvres. Il hocha brièvement la tête en signe d'approbation. Lizelle aurait tellement aimé davantage pourtant... elle aurait voulu qu'il lui explique pourquoi il se réduisait à ces actes stupides, mais encore fois, cela ne la regardait pas. En tout cas, cet homme avait quelque chose de mystérieux et de dangereux qui l'intriguait énormément. Il était loin d'être comme tous les autres patients, et même si entre eux, presque aucun mot n'était échangé, c'était comme si chaque pansement posé sur sa peau rougie par les coups était une manière de devenir plus proches. Ce silence était certes dérangeant au départ, mais avec le temps, la belle s'était quelque peu habituée et aujourd'hui, ils communiquaient essentiellement par le regard. Se concentrant sur la blessure qui saignait abondamment, la belle infirmière pansa avec sa douceur légendaire, la plaie d'Abraham. Elle désinfecta et soigna doucement cette profonde blessure afin de limiter sa souffrance. Parfois, son regard croisait le sien alors qu'elle s'était rapprochée de son visage, et la belle se surprenait à rougir en baissant les yeux pour éviter de le regarder. Les soins terminés, la blessure pansée et désinfectée, Abraham la remercia froidement, mais la remercia tout de même. Lizelle le laissa partir, en songeant qu'elle espérait le revoir, même si ce rendez-vous à l’hôpital devait à chaque fois être synonyme de souffrance pour lui.